Du 30 mai au 23 septembre 2018, l’exposition From the bridge – Vu du pont, souhaite rendre hommage à l’histoire du graff et du monument en présentant des créations d’artistes-graffeurs.
TROIS GRAFFEURS : RESO, PYRATE, MONDÉ
La présence de graffitis est attestée dès la Rome antique, sur les murs de Pompéi, à Rome… où textes et dessins s’affichent aux yeux des passants. Pendant l’Antiquité romaine, il y a aussi les tags : l’écriture sauvage est aussi « un mode d’expression, qui rebondit sur l’affiche par la bulle ou cherche à délivrer un message provocateur – érotique, politique, philosophique – dans une langue peu châtiée qui tranche avec celle de l’écriture officielle ».
Le mur, comme support d’expression, a toujours été une évidence depuis les parois des cavernes aux façades bétonnées des cités ! Tribune à ciel ouvert, l’objet « mur » est directement accessible à chacun, quel que soit son statut social. Il offre une forte visibilité.
Au Pont du Gard, ne peut-on pas voir une forme de graff dans les marques des compagnons du devoir, qui jalonnent les piliers du monument ? Ils témoignent de l’attrait de l’ouvrage, modèle parmi les modèles au niveau de l’architecture et du génie technique.
Les œuvres de graff impressionnent souvent par leurs formats, leurs couleurs et leur force attractive… dans cet écrin de la salle du Pont du Gard, nous voulons que les visiteurs soient immergés dans un voyage inoubliable et intemporel. Une exposition qui s’inscrit dans son époque et qui fait écho à des artistes en herbe, de toutes générations et toutes origines. Un universalisme à l’image du Pont du Gard !